Le mercure dans la chaîne alimentaire

4 décembre 2015

Le poisson est nutritif et délicieux, mais quelque chose vous empêche peut-être d'en consommer plus fréquemment: les niveaux de mercure. Les lignes qui suivent vous expliquent quels sont les niveaux sécuritaires de mercure et indiquent le meilleur poisson à consommer afin de pouvoir continuer à profiter des avantages de ce produit de la mer.

Le mercure dans la chaîne alimentaire

1. Comment le mercure pénètre dans les aliments

Le mercure, un métal lourd qui pénètre dans l'atmosphère principalement à cause des centrales électriques au charbon, devient plus toxique lorsque les bactéries dans les lacs et les océans le convertissent en méthylmercure, que les poissons absorbent ensuite dans leurs tissus adipeux. Plus le poisson est prédateur, comme l'espadon, plus il est susceptible d'abriter du méthylmercure.

2. Les dangers et les effets

Le méthylmercure est particulièrement toxique pour les femmes enceintes, les mères allaitantes et les jeunes enfants. Même une exposition de bas niveau peut affecter le développement du cerveau et avoir des effets neurologiques et comportementaux. Chez les adultes, le méthylmercure alimentaire peut également augmenter le risque de maladie cardiaque.

3. Quels sont les niveaux sécuritaires?

Les fruits de mer sont nutritifs. Ils constituent une source de protéines de haute qualité, à faible teneur en graisses saturées, et ils sont riches en oméga-3,  des acides gras bons pour le cœur. Les experts de la santé publique sont donc désireux de déterminer le niveau de mercure pouvant être consommé en toute sécurité. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) considère comme limite sécuritaire une part par million (ppm) de méthylmercure.

Cependant, l'Environmental Protection Agency (EPA), qui ne réglemente pas la nourriture, utilise une limite plus stricte de 0,25 ppm, et, en 2003, le Food Advisory Committee de la FDA a recommandé que la FDA adopte cette limite. Les lignes directrices de Santé Canada se situent au milieu: 0,5 ppm.

  • En fonction de la norme FDA actuelle, les femmes en âge de procréer (surtout si elles sont déjà enceintes) devraient éviter le requin, l'espadon, le maquereau et le tile, et se limiter à 12 onces (340 grammes) par semaine de tout autre poisson ou fruit de mer.
  • Santé Canada recommande à tous les adultes de limiter la consommation d'espadon, de requin et de thon frais ou congelé à un repas par semaine– et, pour les femmes enceintes, à un repas par mois.
  • Dans tous les cas, il est logique de choisir les produits de la mer qui sont les plus faibles en mercure.
  • Parmi les plus faibles en mercure, on trouve le poisson-chat, la plie, le saumon, les crevettes, l'aiglefin, la goberge (utilisée dans les produits de poisson congelés), les sardines, le crabe et les pétoncles.
  • Lors du choix de thon en conserve, sélectionnez les variétés «pâles» plutôt que «blanches». Si vous pêchez, consultez les avis locaux.
  • Retirez le gras de l'espadon et des autres poissons prédateurs à haute teneur en graisses.
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